À Chambéry (France)

15.09.2020 -  

Voyage et premiers jours

Après des problèmes administratifs (à propos du logement, BaföG etc.), tout s’est arrangé une fois que je suis arrivé à Chambéry. Le voyage en train a été assez agréable: J’avais réservé des billets de première classe en offre spéciale, à un prix juste supérieur à celui de la deuxième classe... une bonne décision qui a rendu le voyage de 10 heures assez confortable!Les seules fois où j’étais inquiet, c’était quand j’ai presque raté ma correspondance à Olten (Suisse) et quand je n’ai pas pu trouver le propre quai à Genève; il s’avère qu’il y a deux quais qui ne sont accessibles que par une entrée spéciale, où les douaniers français m’ont heureusement fait signe de passer après que je ..avec une valise et deux sacs à dos .. leur ai souri et dit «Bonjour!». Apparemment, ils n’avaient pas envie de travailler autant; tant mieux pour moi! Une fois à Chambéry, je me suis rendu à la résidence qui m’a été attribuée et j’ai rencontré une responsable qui m’a guidé tout au long du processus d’enregistrement et m’a remis mes clés. J’ai reçu un complément sur ma maîtrise limitée du français («C'est tellement mieux que mon anglais») et passé la soirée à m’installer dans mon logement. Le lendemain, ils’agissait de faire des courses et de s’inscrire à la fac: Il y avaitun «info-session» avant la convocation, où on a eu une première impression du campus Jacob et a reçu nos cartes d’études, et j’ai fait des courses pour literie et aliments. Le même soir, la ville a organisé un événement de bienvenue pour tous les étudiant·e·s qui reviennent (ou déménagent) à Chambéry; là-bas, j’ai rencontré Maude, une étudiante française qui m’a été assignée comme guide d’orientation par la fac. On a échangé les bases («Alors qu’est-ce que tu faire pour études, depuis quand, oh c’est cool!») et elle m’a présenté des amis avec lesquels elle était là-bas. J’ai appris qu’elle avait étudié à Kiel (Allemagne) et qu’elle avait en fait rédigé sa thèse de licence en allemand. Plus tard, alors que nous faisions la queue pour prendre un verre, je suis tombé sur Michael et deux de ses amis, tous étudiants en échange de Cardiff (Royaume-Uni); nous nous sommes rencontrés en attendant nos cartes d’étudiant et on a passé le restede la soirée ensemble. Maude nous ayant rejoint après le départ de ses amis, et elle m’a offert un sachet de spécialités savoyardes: «La Verte», une bière au génépi, sablés myrtilles fourrés et crozets, une spécialité céréalière.Le week-end, j’ai passé de temps à découvrir l’ancienne ville de Chambéry à l’aide d’un plan qu’on a reçu à la convocation. En tout, les premiers jours ont été un peu stressant en me familiarisant avec le nouvel environnement, faisant la connaissance des gens et m’installant dans mon appartement d’un seul coup, mais ils étaient aussi très agréables. J’attends avec impatience les prochaines semaines!

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Le long chemin vers Chambéry

 « N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou des problèmes, surtout en cette période inhabituelle. » C’est la phrase que j’ai probablement lue le plus souvent au cours des dernières semaines ; l’organisation d’un semestre d’échange ERASMUS pendant le semestre d’hiver a certainement été une expérience intéressante.

Tout a commencé avec un rendez-vous avec la responsable au Bureau des affaires internationales : un test de langue à passer, des documents à rendre... pas de problèmes, ou du moins, c’est ce que je pensais en Février. Mais ensuite, après avoir passé la pause avec mon partenaire aux États-Unis de mi février à fin mars, tout avait changé ! Je passais les mois suivants à essayer de déterminer si aller à Chambéry serait encore possible ou non... soudain, le séjour en France qui avait semblé si facile à organiser n’était plus qu’un rêve lointain. Mais j’étais indéterminé : Si possible, je voulais passer un semestre à l’étranger avant d’obtenir mon master, pour améliorer mon français mais aussi pour connaître une autre partie de l’Europe jusqu’ici plutôt étrangère pour moi. Comment s’y rendre ? Y aurait-il un enseignement exclusivement en ligne ? Qu’est-ce que cela signifierait pour la bourse ERASMUS que j’ai obtenue ? Aurais-je un dortoir d’étudiants ? Et, surtout : L’évolution de la pandémie permettrait-elle de reprendre les échanges d’étudiants d’ici le semestre d’hiver ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles j’ai réfléchi. Heureusement, j’ai reçu de l’aide en temps opportun : Le Bureau des affaires internationales à l’Université Savoie Mont Blanc a été très utile pour déterminer ce qu’il fallait faire, qui pouvait m’aider à résoudre divers petits problèmes et pour me rassurer sur le fait que j’avais pris la bonne décision en voulant venir à Chambéry (ils m’ont même aidé à résoudre des problèmes avec le CLOUS !). Une fois que j’ai réservé le billet de train Magdebourg-Chambéry, organisé la remise des clés de ma résidence avec CLOUS et pris rendez-vous avec le responsable de la faculté Lettre-Langues-Science Humaines pour organiser les affaires administratives, je pouvais me réjouis de ce semestre d’immersion dans la langue française et la culture académique là-bas, du tourisme et de la rencontre de nouveaux amis ! Une semaine avant mon départ, j’ai également reçu une réponse du bureau gouvernemental où j’avais fait une demande de bourse fédérale pour étudiants (« Auslands-BaföG ») ; ils avaient besoin de plus de documents pour déterminer le montant de l’aide que je recevrai . . . eh bien, je pourrais au moins leur fournir cela avant mon départ !

Letzte Änderung: 23.09.2021 - Ansprechpartner: Célia Bernez